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L’écriture cunéiforme hittite est une variante du cunéiforme akkadien de l’époque paléo-babylonienne, élaborée par les Hittites, population d’origine indo-européenne attestée en Anatolie (Turquie) entre le XVIIe et le début du XIIe siècle av. J.- C. Outre que pour exprimer la langue hittite, cette écriture a été utilisée par les scribes également pour d’autres langues telles que le louvite, le palaïte, le hatti, le hourrite, l’akkadien et le sumérien.
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Le système graphique
L’écriture cunéiforme hittite est la tentative d’adapter une langue appartenant à la famille des langues indoeuropéennes à un système graphique, le cunéiforme akkadien, utilisé au cours des siècles pour exprimer les langues sémitiques.
Confrontés à ce sytème d’écriture, les scribes hittites ont créé un syllabaire adapté aux caractéristiques phonétiques de leur langue.
Le syllabaire hittite se caractérise par:
- des syllabes utilisées pour leur valeur phonétique dans les combinaisons suivantes: simple voyelle (V), consonne-voyelle (CV), voyelle-consonne (VC), consonne-voyelle-consonne (CVC);
- des logogrammes sumériens, appelés aussi sumérogrammes (par ex. LUGAL, hitt.: haššu- = roi);
- des akkadogrammes c’est-à-dire des mots akkadiens écrits sous forme syllabique qui, comme les sumérogrammes, remplacent les mots en langue hittite (par ex.: hitt. išha- (seigneur) = akk. bēlu);
- des déterminants placés devant les mots ayant pour fonction de les caractériser sémantiquement (par ex.: LÚ “homme” > LÚpalwatalla "préposé au culte"; DINGIR “dieu” > DINGIR (=d)U "Dieu de la Tempête").
Les sumérogrammes comme les akkadogrammes peuvent être accompagnés de compléments phonétiques ayant la fonction, la plupart du temps, d’indiquer leur utilisation grammaticale exacte: le cas ou le nombre pour les noms et les adjectifs (LUGAL-uš, hitt.: haššuš, nom. sing. “le roi”), la personne et le temps pour les verbes (DIB-anzi, hitt.: appanzi: : III pers. plur. du présent “ils prennent”). Dans certains cas, les idéogrammes sont accompagnés de complémentations phonétiques akkadiennes (par ex. DINGIR-LUM = akk. ilūm; hitt.: šiuš = dieu). Sur la base de ces compléments phonétiques, mais aussi en vertu de nombreux textes entre eux dupliqués, où les logogrammes alternent avec des graphies syllabiques, on suppose que la fonction des sumérogrammes et, dans une moindre mesure des akkadogrammes, dans les textes hittites était purement “graphique” et que dans la lecture du texte seul le mot hittite était effectivement prononcé. On connaît aujourd’hui le terme correspondant en langue hittite de nombreux sumérogrammes et de nombreux akkadogrammes, tandis que d’autres étaient d’un usage si fréquent que le mot hittite n’est pas encore connu. Plusieurs signes cunéiformes, comme dans l’écriture cunéiforme akkadienne, sont des homophones. On entend par là des syllabes qui peuvent être exprimées à travers des signes différents ayant le même son et donc la même valeur phonétique. Dans la translittération, pour marquer une distinction entre les signes, il est d’usage de les différencier à travers des signes diacritiques et des indicateurs numériques: alors que le signe utilisé le plus fréquemment n’est pas marqué, l’accent aigu est utilisé pour la valeur numérique 2; l’accent grave pour la valeur numérique 3. Les accents sont placés sur la première voyelle du signe. Pour les autres valeurs homophones (à partir de la quatrième valeur), on utilise des nombres placés au bas du signe à gauche. Parfois, les scribes hittites ont procédé à un tri en attribuant des valeurs phonétiques données aux signes cunéiformes akkadiens. Par exemple, le signe akkadien PI a toujours la valeur WA en hittite. Ce signe était aussi utilisé dans les valeurs W + Voyelle pour exprimer certains sons des langues hatti, palaïte ou hourrite. Dans ces cas, le signe est représenté graphiquement par une voyelle sous-écrite à gauche qui en détermine la valeur phonétique (WA, WI ou WU).
De nombreux signes cunéiformes ont plus d’une valeur, comme en akkadien (et ils sont dits polyphones quand ils ont plus d’une valeur phonétique): par exemple, le signe AN était utilisé comme sumérogramme AN (“ciel”, hitt. nepiš), comme sumérogramme DINGIR (“dieu”, hitt. šiu-) et, avec la même valeur, comme déterminant de noms divins. En hittite, le signe AN prend une valeur phonétique dans la composition de différents mots, par exemple la-ma-an “nom”. En akkadien le signe AN peut avoir également la valeur phonétique ìl et dans certains cas les scribes hittites l’utilisèrent dans la composition de noms propres, suivi de la complémentation phonétique akkadienne qui en déterminait la lecture précise:Mur-ši-DINGIR-LIM = Muršili.
Une autre caractéristique encore de l’écriture cunéiforme hittite est l’utilisation des signes de glose. Il s’agit d’un ou de plusieurs signes cunéiformes obliques généralement placés à gauche de termes louvites dans des textes en langue hittite. Les gloses étaient plus rarement employées pour indiquer des termes hourrites ou akkadiens. On peut compter environ 337 mots glosés dans 140 textes de contenus divers. Les gloses apparaissent en nombre à partir de l’époque du souverain Muršili II (XIVe siècle av. J.-C.). Leur fonction précise est encore objet de débat, mais elles étaient très certainement insérées par les scribes quand ils voulaient souligner des termes peu usuels ou appartenant à une autre langue que celle du texte principal.
Découverte du cunéiforme hittite et lieux de mise au jour des textes
Les premiers textes en graphie cunéiforme hittite ont été découverts en 1887 au cours des fouilles du site de Tell El Alamarna (Akhetaton). Il s’agissait de lettres adressées par le souverain d’Arzawa Tarhundaradu à la cour égyptienne d’Aménophis III au sujet de négociations matrimoniales. La graphie cunéiforme était compréhensible du moment qu’il s’agissait du même syllabaire akkadien déchiffré depuis longtemps. Par contre, la langue dans laquelle étaient écrites ces tablettes demeurait inconnue. À la fin du XIXe siècle, au cours d’une expédition de reconnaissance en Turquie, le français Ernest Chantre avait découvert sur le site de Boğazköy plusieurs fragments de tablette écrits dans la même langue que les lettres d’El Amarna. Il avança alors l’hypothèse que ces documents provenaient justement de cette zone. Mais c’est une expédition archéologique allemande qui s’adjugea la concession des fouilles de Boğazköy qui révéla les vestiges de Hattuša, la capitale du royaume de Hatt. Il ne s’agissait donc pas de la capitale du royaume d’Arzawa que l’on situerait aujourd’hui dans l’Anatolie occidentale.
Le philologue Hugo Winckler fit débuter les fouilles en 1906, lesquelles, toujours en cours, sont dirigées actuellement par des archéologues allemands. Au cours des années, plus de 30 000 fragments de tablettes cunéiformes ont été retrouvés dans plusieurs endroits de la ville, en particulier dans ce que l’on appelle la “Ville basse” qui abritait un vaste quartier de temples caractérisé aussi par des immeubles à vocation administrative, des fabriques et des entrepôts; dans la zone de la citadelle Büyükkale, où s’élevait la résidence du roi, et dans la ville haute où avait été construit un autre quartier abritant beaucoup de temples dédiés aux innombrables dieux du royaume de Hatti. Dans ce cas, les textes ont été retrouvés dans les temples VIII, XII, XV et XVI.
Des archives plus modestes mais tout aussi importantes quant au contenu des textes ont été découvertes sur d’autres sites archéologiques de la Turquie: Ortaköy (l’ancienne Šapinuwa), Maşat (Tapikka), Kuşakli (Šarišša) et Kayalıpınar (Šamuha). En Syrie, région sous contrôle hittite à partir du XIVe siècle, ont été retrouvées des tablettes en langue hittite ou pour le moins remontant à l’administration hittite à Alalakh (Tell Açana), Ougarit (Tell Ras Shamra), Karkemiš (Jerablus), Emar (Meskene) et plus récemment à Tell Afis. Le contenu des textes hittites est varié: il s’agit de compositions à caractère historique, administratif, diplomatique, religieux. On a en outre des textes scolaires, comme les dictionnaires et les listes lexicales semblables à celles d’origine mésopotamienne. Nombre de ces textes ont été composés par les scribes d’Hattuša, d’autres sont des ouvrages importés et réélaborés à partir de modèles mésopotamiens et hourrites. Un premier classement rigoureux de ce matériel a été effectué par Emmanuel Laroche, un hittitologue français qui répertoria le corpus des textes hittites à partir de leur contenu (E. Laroche, Catalogue des textes hittites, Paris 1971). Comme il est un instrument de travail inégalable, ce catalogue continue encore aujourd’hui à être modifié et actualisé.
Le développement du cunéiforme hittite et les études sur la paléographie
On considère que le modèle d’écriture adopté par les scribes de Hattuša, capitale du royaume, était le syllabaire cunéiforme de l’aire syrienne que nous connaissons surtout à travers les archives d’Alalakh (Tell Açana, niveau VII). Ce système d’écriture est entré dans l’usage durant la période des campagnes militaires d’Hattušili I dans la Syrie du nord (env. 1570). Ce souverain, le premier à être mentionné dans les archives d’Hattuša et vraisemblablement fondateur de la dynastie qui étendit ensuite son pouvoir sur toute l’Anatolie, ramena des scribes syriens dans la capitale. Ce sont eux qui jetèrent les bases de l’élaboration du système d’écriture hittite.
Certains spécialistes pensent aujourd’hui qu’il faut rechercher l’origine de l’écriture hittite cunéiforme en remontant plus loin dans le temps, au début du XXe siècle, au moment où le territoire anatolien a été colonisé par des marchands assyriens qui établirent le centre principal de leurs affaires près de la ville de Kaneš (aujourd’hui Kültepe). Grâce aux textes de ces marchands, écrits en cunéiforme de type assyrien et en dialecte assyrien, nous savons en effet que le territoire anatolien était structuré en ville-états, gouvernées par des princes anatoliens. Il se pourrait qu’au cours de cette période, tout au moins à Kaneš (nommée Neša dans les textes hittites plus tardifs), un système d’écriture cunéiforme à caractère local ait été déjà élaboré. Toutefois les découvertes épigraphiques ne confirment aucunement cette hypothèse.
Reconnaître que le syllabaire avait subi au cours du temps une évolution parallèle à celle de la langue a représenté une étape fondamentale dans l’étude de l’écriture cunéiforme hittite. En 1953, le chercheur allemand Heirich Otten publia le fragment 29/k (KBo 7.14, dit texte de Zukraši) découvert au cours d’une stratigraphie de la citadelle d’Hattuša, Büyükkale, considérée comme remontant à l’époque hittite ancienne. C’est alors qu’ont débuté les études sur le ductus, c’est-à-dire sur les caractéristiques physiques des tablettes cunéiformes, sur les signes utilisés par les scribes et sur leurs variations au cours du temps. Il était possible, d’après ces variations, de dater les textes. En 1969, Heinrich Otten et Vladimir Souček publièrent une liste de 12 signes apparemment du hittite ancien dans le volume Ein althethitisches Ritual fur das Königspaar (StBoT 8). En 1972, Christel Rüster, épigraphiste avec Heinrich Otten rattachée à la mission archéologique allemande à Boğazköy, publia son Hethitische Keilschrift-Palaographie, où elle proposait une comparaison entre les signes attestés dans onze manuscrits d’époques différentes, esquissant ainsi la première étude systématique sur l’évolution du syllabaire hittite. À la suite de ces études et d’autres postérieures, aujourd’hui la datation d’un texte s’effectue tant à partir de l’évolution intrinsèque de chaque signe et donc de l’écriture dans son ensemble qu’à partir des caractéristiques extérieures des tablettes d’argille, telles que leur forme, la disposition et la répartition du texte sur leur surface. Traditionnellement, l’écriture hittite est subdivisée en trois grandes phases:
- ancien hittite (Old Script, typisch alt): env. 1570 – 1450 av. J.-C.
- moyen hittite (Middle Script, ältere Schrift): 1450 – 1380 av. J.-C.
- hittite récent ou néo-hittite (New Script, junge Schrift): 1380 – env. 1200 av. J.-C.
Les textes rédigés en écriture ancienne sont relativement peu nombreux et peuvent être difficilement associés à une époque précise ou à un souverain précis. Deux textes seulement peuvent être mis en rapport avec l’époque du premier souverain d’Hattuša, Hattušili I (1570 av. J.-C.), l’un et l’autre sont écrits en langue akkadienne, le syllabaire est proche du syllabaire syrien d’Alalakh VII:
-la lettr d’Hattušili I à Tunip-Tešub de Tikunani: dans cette lettre, le roi donne des consignes relatives à sa descente militaire en Syrie (M. Salvini, Una lettera di Hattušili I relativa alla spedizione contro Hahhum, SMEA 34 (1994), pp. 61-80);
-le siège d’Uršu (KBo 1.11, CHT 7): il s’agit d’un document à caractère épique où sont décrites l’incapacité des officiers hittites de porter à terme le siège de la ville syrienne et la colère du roi de Hatti.
L’écriture de ces textes est différente de ce que sera plus tard la graphie utilisée par les scribes hittites, même à l’époque ancienne. D’après le chercheur allemand Jörg Klinger (Wer Iehrte die Hethiter das Schreiben? Zur Paläographie früher Texte in akkadischer Sprache aus Boğazköy: Skizze einiger Überlegungen und vorläufiger Ergebnisse, ICH 3 (1998), pp. 365-375) ceci est dû au fait que dans une première phase deux catégories de scribes étaient présents à Hattuša, les scribes hittites et les scribes syriens. Les “Documents de donation de terres” (Landschenkungsurkunden), textes de type administratif attestant la pratique chez les souverains hittites de donner des terres aux dignitaires afin de s’assurer de leur fidélité (pratique répandue surtout sous les souverains Huzziya, Ammuna, Telepinu, vers 1500 av. J.-C.), constituent également des témoignages importants pour l’histoire des phases les plus anciennes de l’écriture cunéiforme hittite. Il s’agit aussi dans ce cas de documents essentiellement en langue akkadienne issus de l’administration hittite à partir de modèles syriens équivalents.
Il existe enfin un certain nombre de tablettes cunéiformes en graphie ancienne qui portent des descriptions de fêtes ou de rituels et ont donc un caractère surtout religieux. Ces textes, qui ne se réfèrent à aucun souverain ni à aucun événement historique, peuvent donc avoir été rédigés à un quelconque moment d’une phase historique couvrant au moins deux siècles. Nombre d’entre eux pourraient en effet avoir été écrits autour de 1500 ou même quelques décennies plus tard, et par conséquent à une époque postérieure à celle qui est traditionnellement appelée “ancien-hittite”.
Sur la base de ces éléments, des études récentes ont remis en cause tout le système de datation (Th. van den Hot, M. Popko), en le rattachant au problème de l’origine de l’écriture cunéiforme hittite. Même le texte de Zukraši, KBo 7.14, qui dans les années 50 avait été fondamental pour les premières études sur le ductus, pourrait avoir été composé à une époque plus tardive que ce qu’on croyait.
On a émis l’hypothèse entre autre que le processus d’acquisition et d’adaptation de l’écriture akkadienne au hittite avait dû être graduel et que son développement avait pu s’étaler sur plusieurs décennies pour se conclure seulement au XVe siècle lorsque tous les documents comencèrent en effet à être rédigés en hittite. Cependant il n’existe aucune raison ni aucune preuve laissant penser que ce processus ait été aussi long. Les scribes peuvent avoir appris à maîtriser la syllabaire akkadien en peu d’années, en l’adaptant d’une manière simplifiée à leur propre langue et en créant le syllabaire cunéiforme hittite. L’akkadien était la langue du prestige international et c’est dans ce sens qu’il était utilisé. Le hittite était la langue de la cour et celle des documents adressés à un auditoire de langue hittite. C’est pourquoi un grand nombre des documents les plus importants du royaume qui nous sont parvenus sous forme de copies d’époque tardive, tel le testament politique d’Hattušili I (CTH 6), conservé en version bilingue hittite et akkadienne, ont été raisonnablement composés dans cette langue lors de leur première rédaction.
Le système scribal
Les textes hittites que nous connaissons sont écrits dans leur quasi totalité sur des tablettes d’argile cuite: DUB (sum.), TUPPU (akk.), tuppi (hitt.) “table”. La tablette était préparée par le scribe lui-même sous la forme voulue. La gravure du signe était effectuée au moyen d’un style lorsque l’argile était encore humide. Il existait aussi des tablettes en métal, mais le seul exemple que nous en ayons est représenté par la tablette en bronze découverte dans les fouilles d’Hattuša en 1986 et contenant le traité entre le roi hittite Tuthaliya IV et Kurunta de Tarhuntašša au XIIIe siècle. On peut obtenir d’autres informations sur les tablettes en métal à travers des sources indirectes: le souverain Hattušili III (XIIIe siècle av. J.-C.) stipula un traité de paix gravé sur une tablette en argent avec le pharaon égyptien Ramsès II; le traité avec Hattušili III et Ulmi-Tešub de Tarhuntassa, dont on connaît bien la version sur argile, a été gravé dans sa version officielle sur une tablette en fer. Les hittites utilisaient aussi des tablettes en bois (gulzattar, GIŠ.HUR, GIŠlêu). Il s’agit dans ce cas de deux valves reliées entre elles et dont la partie intérieure(concave) était recouverte/remplie de cire. Des exemplaires de ces tablettes ont été découverts dans un navire qui a coulé avec son chargement au XIVe siècle av. J.-C. au large de la côte turque et de la localité de Uluburun, dans la Turquie du sud-ouest. Les sceaux des souverains, normalement digraphiques, c’est-à-dire portant une inscription cunéiforme sur la partie extérieure de l’anneau et une inscription hiéroglyphique sur la partie intérieure, constituent d’autres supports d’écriture. Dans le monde hittite les scribes faisaient partie de l’administration palatine et templière. Dans les textes ils étaient appelés par le terme sumérien DUB.SAR, dont l’équivalent hittite esr tuppala- (qui est cependant attesté une seule fois dans un contexte fragmaentaire). Il existait également une vaste catégorie de scribes qui travaillaient sur des tablettes en bois (DUB.SAR.GIŠ). Les scribes avaient une organisation hiérarchique: le GAL.DUB.SAR était le plus “Grand des Scribes”, un scribe expert, capable de contrôler le travail des autres scribes; le DUB.SAR.TUR, le “scribe jeune” et le GÁB.ZU.ZU, le “novice”, étaient par contre des apprentis. Des témoignages prouvent que le métier de scribe se transmettait de père en fils. Toutefois certaines appellations que les scribes utilisaient entre eux comme “mon frère bien-aimé” ŠEŠ.DÙG.GA-YA, ou bien “mon fils bien-aimé” DUMU.DÙG.GA-YA, ne correspondaient pas forcément toujours à un lien de parenté effectif mais plutôt à l’organisation hiérarchique et corporative de l’école scribale.
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